Contactée via les réseaux sociaux, cette jeune femme a été intéressé par ma démarche de montrer des corps « naturels » en utilisant le support argentique. Privilégier le coté organique par rapport aux images lisses dont nous sommes inondées. Il nous a fallu quelques mois pour accorder nos emplois du temps, la pratique de la photo requiert patience et persévérance.
Je la remercie pour la prise de risque, c’était sa première expérience du genre.
J’ai croisé Virginie à de multiples occasions lorsqu’elle officiait au Totem, elle se laisse parfois embarquer dans des projets photos plus ou moins barrés. Je ne sais plus à quelle occasion elle m’a appris qu’elle avait un tatouage dans le dos dont elle n’avait pas de photo. Je lui ai parlé de mon projet de trichromie et nous avons donc planifier une rencontre.
Et comme c’est une super fille, on a profité de l’après midi pour faire des essais photos, polaroid, moyen et grand format. Tout ça en musique avec une playlist étudiée (A Perfect Circle, Tool, Mastodon, etc..).
Sortie automnale en grand format avec Julia, j’essaie de maîtriser l’utilisation des bascules pour un rendu onirique.
En cadeau, une photo couleur en numérique pour voir la différence d’ambiance.
Après quelques essais en extérieur j’ai voulu tester la prise de vue grand format en intérieur. J’avais principalement dans l’idée de faire des poses classiques inspirées de la peinture. C’est assez laborieux car je ne possède pas de source de lumière continue adéquate, la visée sur le dépoli est donc très difficile. Une fois le cadrage et la pose choisie, je fais mon plan d’éclairage ‘flash’ avec une prévisualisation en numérique.
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Maud est une nouvelle addition à ma série de portraits de tatouées en trichromie. Cette rencontre a été aussi l’occasion de portraits intimistes en moyen format et polaroid.
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Quelques scènes inspirées par le personnage de Hammer Girl du film The Raid 2, avec la participation de Doriane et Damien.
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Alors que le numérique permet une reproduction à l’identique d’une image, je m’essai à l’imprédictibilité de résultats obtenu par la pratique photographique faite de façon expérimentale tel qu’à ses débuts. Je vous présente un procédé de tirage alternatif par contact publié en 1842 par l’astronome Sir John Hershell. Beaucoup des premiers inventeurs avaient concentrés leurs recherches sur la photosensibilité des Sels d’Argent. Cependant, Hershell mit a profit ses vastes connaissances dans l’exploitation de nouveaux axes de recherche pour aboutir à un procédé utilisant comme sensibilisateur deux simples composés du fer. Le procédé donne une image couleur bleu de Prusse, il fut baptisé « Cyanotype ».
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